lundi 25 janvier 2010

Choquequirao, fabuleuse cite inca perdue au milieu des Andes

Mercredi 20 janvier, nous partons pour un trekk de 3 jours en direction de Choquequirau, fabuleuse citadelle inca perdue dans les montagnes.

Choquequirau signifie en langue quechua "berceau de l'or". Elle aurait servi de centre de résistance aux derniers Incas luttant contre les Espagnols, de 1537 à 1572.

Les conquistadors ne parvinrent jamais jusqu'à la citadelle, qui tomba peu à peu dans l'oubli. Elle ne fut découverte qu'en 1834 par un explorateur français, le comte Eugène de Sartignes.

Il reste encore beaucoup de travail aux courageux archéologues pour mettre à jour toutes les merveilles de Choquequirau: on estime que près des trois quarts de la citadelle sont encore enfouis sous une épaisse végétation.

Après quatre heures de bus et une demi heure à neuf dans un taxi, la randonnée commence au petit village de Cachora. Nous avons de la chance avec le temps: malgré la saison des pluies, le soleil brille, et ce sera le cas pendant quasiment toute la randonnée.


Le chemin Inca, que nous suivrons pendant près de 30 kilomètres jusqu'à la citadelle de Choquequirau






Steve et son légendaire carnet, pour etre sur de ne rien oublier





Qui plus est, nous ne rencontrons aucun autre touriste sur le chemin: c'est une sensation incroyable d'avoir l'immensité de la nature pour soi tout seul.







Les gorges du fleuve Apurimac



La première journée est assez facile: une légère montée puis une longue descente, qui nous fait passer de près de 3000 mètres à 1500 mètres, jusque sur les bords du fleuve Apurimac où nous passerons la première nuit.





Le deuxième jour est une autre paire de manche, car cette fois, il faut grimper. Et quand ça grimpe, ça grimpe dur. Lorsque nous arrivons à Marampata, après 7 kilomètres de montée et 1500 mètres de dénivelé, nous sommes déjà très fatigués.




Ca y est, on y est enfin arrivés à Choquequirau...

Mais comme il est encore tôt, nous décidons de nous lancer dans la visite du site de Choquequirau. Ce dernier est vraiment gigantesque, cela n'en finit pas de monter et de descendre, heureusement que nous avions gardé un peu d'énergie. Le site est entoure de sommets enneiges dont certains depassent les 6000 metres. Ils sont malheureusement caches par les nuages en cette saison.




Allez on souffle un peu avant de continuer...

Même si la visite est éprouvante, nous ne regrettons pas d'être venus, car la citadelle est fascinante, avec ses ruines perdues au milieu d'une végétation luxuriante, construites parfois a flanc de falaise.



Nous découvrons notamment:

- la place centrale avec la maison de l'Inca









- un ensemble de maisons dédiées à l'artisanat et au stockage des aliments




- les temples construits en l'honneur des dieux adorés par les Incas


- des terrasses en étage où les Incas cultivaient leurs aliments: les plus lointaines sont à une heure de marche, nous n'irons pas jusque là.




Sur certaines de ces terrasses, les Incas ont représenté des lamas avec des pierres blanches.


- un mirador qui offre une vue splendide sur l'ensemble du site et sur les montagnes qui l'entourent.


Jolie vue sur les gorges de l'Apurimac

- la maison des prêtres


- le centre administratif de Choquequirau



Après avoir découvert tout cela, lorsque nous rentrons à Marampata, nous sommes littéralement vidés. Mais après une petite séance d'étirements et un bon dîner, tout va déjà beaucoup mieux.




Le dernier jour, il nous faut reprendre le chemin inverse jusqu'à Cachora, pour une marche de près de 30 kilomètres. Nous revoyons avec plaisir les superbes paysages contemplés à l'aller, mais nous arrivons en milieu d'après-midi à cachora, puis en début de soirée à Cuzco, de nouveau très fatigués. Mais évidemment heureux de toutes les belles choses que nous avons découvertes.

Quand on voit le chemin qu'il va falloir remonter sur la montagne d'en face, on n'a plus vraiment envie de descendre...

Malgré la fatigue, on est contents de revoir les paysages de l'aller






On est contents d'arriver... vraiment contents.


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