mardi 11 mai 2010

Valparaiso, notre dernier week end en Amérique du Sud

Nous voilà donc arrivés à notre tout dernier week end en Amérique du Sud. Que ces six mois fantastiques sont passés vite. Nous vous souhaitons à tous d'avoir un jour la chance de vivre une telle aventure.

Nous passerons les deux derniers jours à Valparaiso, ville de 300 000 habitants située sur la côte du Chili, à un peu moins de deux heures de route de Santiago.

Valparaiso est une ville bourrée de charme, dont le centre historique est d'ailleurs classé au patrimoine mondial de l'Unesco.







Et l'on comprend vite pourquoi. Qu'il est agréable de déambuler dans les innombrables ruelles de la ville, sillonnant les 45 collines de Valparaiso.















Lorsqu'on arrive au sommet d'une colline, en empruntant les escaliers abrupts ou les nombreux ascenseurs, nous attend une vue superbe sur la baie, avec le port et les nombreux bateaux.













Valparaiso est également réputée pour son art de rue. Dans les ruelles qui parcourent les collines, de nombreux murs sont en effet couverts de fresques, de peintures et de graphitis.












Pour protéger les plus beaux d'entre eux, on a d'ailleurs créé un musée à ciel ouvert.

Valparaiso est aussi la ville de Pablo Neruda, le plus célèbre des poètes chiliens, lauréat du Prix Nobel de littérature en 1971.

Il avait acheté une maison au sommet du cerro Valparaiso, qu'il baptisa la Sebastiana et que nous avons visité.





Lorsqu'on découvre la vue sur la baie de Valaparaiso depuis la fenêtre, on comprend pourquoi il aimait s'installer ici pour écrire.



Pablo Neruda était aussi un infatigable collectionneur. On s'en rend encore mieux compte en visitant une autre maison du poète, située à Isla Negra, à une heure et demie de route au sud de Valparaiso: figures de proue de navires, coquillages, bouteilles de verre coloré, statuettes, maquettes de navire, cartes anciennes... tous ces objets remplissent la demeure d'une atmosphère magique.
















Ici aussi la vue sur l'océan est superbe. Pablo Neruda aimait tellement la vue qu'il demanda à être enterré ici à sa mort. Nous resterons longtemps, assis face à la mer, à regarder les puissants rouleaux du Pacifique venir se briser sur les rochers. Difficile de rêver meilleur endroit pour dire au revoir à l'Amérique du Sud.










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